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Les vagues de chaleur fragilisent l’agriculture et le cycle du vivant

Posted On 26 Juil 2019
By : agriscoop
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Diversifier les cultures est la meilleure stratégie d’adaptation, analyse Chantal Gascuel, directrice de recherche à l’INRA, spécialiste de l’eau.
Rendements faibles en raison de la chaleur intense et du stress hydrique, plantes brûlées par le soleil, champs propices aux incendies… L’agriculture est très vulnérable aux sécheresses estivales. Chantal Gascuel, directrice scientifique adjointe environnement de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et spécialiste de l’eau, revient sur les stratégies de gestion de l’eau du secteur agricole dans le contexte de changement climatique.
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Quels risques les épisodes de sécheresse font-ils courir à l’agriculture ?
L’agriculture est vulnérable, car tout le cycle du vivant, des cultures – la croissance, la floraison… – est très dépendant du climat. Ce cycle est donc bousculé dans les années atypiques, marquées par des vagues de chaleur, qui vont être de plus en plus fréquentes, et qui fragilisent l’agriculture. Outre la question de la disponibilité de l’eau, celle de sa qualité est aussi modifiée. De ce point de vue, on voit les sécheresses de manière très variée. En plus de regarder les niveaux des nappes, les scientifiques s’intéressent notamment à la longueur des cours d’eau. La qualité de l’eau s’acquiert sur les têtes de bassins et les petits cours d’eau sont de plus en plus longuement asséchés.
Cela peut avoir des conséquences sur les cycles de l’azote et du phosphore [les nutriments essentiels à la croissance des plantes] et ces perturbations vont induire – parce que les concentrations sont plus fortes et les systèmes aquatiques plus vulnérables avec la hausse des températures – une tension sur la qualité des eaux. Les excédents d’azote et de phosphore sont moins dilués, mais aussi émis de manière plus variable, en fonction des pluies et des températures. Donc la sécheresse accroît certains impacts environnementaux de l’agriculture. Elle peut par exemple accroître l’eutrophisation – un excès de matière vivante dans les systèmes aquatiques.
Quelles sont les stratégies à privilégier pour faire face aux sécheresses ?
La première stratégie, c’est de privilégier les cultures au moment où on a de l’eau, donc les cultures d’hiver par rapport aux cultures d’été. Il faut rechercher des rotations qui sont moins gourmandes en eau, travailler les espèces mais aussi la diversité génétique pour avoir des variétés qui sont plus résistantes.
Par ailleurs, quand on allonge les rotations, que l’on met des intercultures, la restitution d’une part de la biomasse au sol est ­globalement plus importante. Cela contribue à l’augmentation du carbone dans le sol, et donc à l’atténuation du changement ­climatique. Cela contribue aussi à la meilleure qualité des sols, qui retiennent l’eau davantage et qui s’assèchent moins, ce qui permet de nourrir la plante plus longtemps au cours de son cycle cultural.

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